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 QUE DEVIENT RACHID DALI ?

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boulevard boy

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MessageSujet: QUE DEVIENT RACHID DALI ?   QUE DEVIENT RACHID DALI ? EmptyMer 24 Aoû - 14:29

QUE DEVIENT RACHID DALI ? L'ENFANT PRODIGUE DE LA JSMB !


«Je traîne une incapacité
physique qui me confine
dans la routine»


Il était l’un des meilleurs avants centres de sa génération. Puissant, rusé, opportuniste, il a fait partie de ceux qui ont incarné l’avènement de la grande JSK durant les années 1970. Rachid Dali, enfant de Béjaïa, n’a pas laissé les puristes de l’époque indifférents. Derridj et lui avaient inauguré la longue liste d’avants-centres talentueux qui
allaient faire le bonheur du club kabyle : Baïlèche, Aouis, Bouiche, Ladjadj, Hadj, Ghazi, Berguiga...
Aujourd’hui, rares sont les jeunes supporters qui savent que Rachid
Dali était l’un des buteurs les plus redoutés du championnat algérien
: il se fait très discret. A vrai dire, ce sont les circonstances qui l’ont
rendu ainsi. «J’ai été sérieusement blessé durant ma carrière et j’en porte toujours les séquelles. C’est ce qui fait que je me suis retiré complètement du milieu», nous explique-il. Au fait, que devient-il? «Rien», se contente-il de répondre avec un sourire forcé.
«Je traîne une incapacité physique qui me confine dans la routine.» Une maladie récurrente au genou, conséquence d’une vieille blessure, limite ses activités. Retiré à Béjaïa, il gère sa vie, modestement, dans l’anonymat. Au-delà de quelques satisfactions sportives indéniables, il n’a pu se relever que très difficilement de très mauvais souvenirs. «Je suis resté traumatisé par les actes de violence qui ont jalonné ma carrière, que ce soit la violence sur le terrain ou en dehors», confie-t-il. Le souvenir le plus pénible, le plus choquant, a été le match disputé par la JSK contre l’USMBA à Sidi Bel-Abbès au début des années 1970 : «Ce jour-là, les supporters belabbésiens, n’ayant pas supporté la défaite (la JSK avait gagné par 1-0, ndlr), avaient tout saccagé et voulaient envahir le terrain pour nous agresser. Jusqu’à aujourd’hui, je n’arrive pas encore à croire que nous nous en soyons sortis Indemnes. Voyant les choses tourner au vinaigre, nous nous sommes regroupés au milieu du terrain. Il a fallu un grand renfort de policiers pour nous faire sortir du stade et nous escorter jusqu’à la sortie de la ville. Je crois que même les quelques supporters qui étaient venus nous soutenir n’ont pas été épargnés», se remémore-t'il.
A la lecture de ces lignes, le commun des lecteurs pensera que la loi du Talion a été appliquée à l’USMBA au match retour disputé à Tizi Ouzou et que lesBelabbésiens ont été matraqués à leur tour. Eh bien, il n’en a rien été, bien au contraire. «A l’époque, la JSK avait un grand président, le regretté Abdelkader Khalef, grand par sa compétence, par sa clairvoyance et par son coeur. Avant le match, il nous avait dit : “Ils vous ont tabassé au match aller, mais vous allez leur répondre par un seul langage, le seul qui compte : le football. Je compte sur vous pour vous venger sur le terrain.“ La délégation de l’USMBA a reçu un accueil chaleureux, avec des fleurs. Aucun des joueurs ou des accompagnateurs n’a été touché. Sur le terrain, la correction a été exemplaire : 4-0 pour la JSK. A la fin de la rencontre, la délégation de Sidi Bel-Abbès a été escortée jusqu’à la sortie de Tizi Ouzou. Cette manière de faire de
Abdelkader Khalef me marquera à jamais. C’était une réponse à la fois civilisée et sportive à une violence gratuite et injustifiée.»

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Depuis cet incident et quelques autres qui l’ont suivi, il a détesté le football, convaincu qu’il est que le sport ne peut en aucune manière se marier avec la violence. Même si Rachid Dali a été quelque peu oublié, lui n’a pas oublié les anciens. D’ailleurs, il regrette l’ingratitude du monde du
football, si oublieux à l’égard de ses enfants honnêtes et sincères. A chaque fois qu’il est sollicité, que ce soit pour des jubilés, des rencontres de footballeurs ou des témoignages,
il répond présent. Certes, son état de santé ne lui permet pas de jouer, mais il fait symboliquement acte de présence. «C’est toujours réconfortant de sentir et de faire sentir aux autres qu’on n’a pas été oublié», assure-t-il. A ce titre, il garde en mémoire son jubilé organisé
en 1993 à Béjaïa, «le plus beau jubilé jamais organisé en Algérie»,
affirme-t-il non sans fierté. Y avaient participé, entre autres, la JSK de l’époque, le MCA, JSMB, les équipes de la JSK et du MCA qui
avaient disputé le fameux match de coupe MPA-JET (3-2) de 1983 ainsi que l’EN-82. C’était un bel hommage
rendu à un footballeur talentueux, mais écorché vif.
F. A.-


SOURCE LE BUTEUR


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