MOB - ASSEMBLEE GENERALE

Salam Alikoum

EL WATAN - Edition du 8 décembre 2004 > Sports


MO Béjaïa
Aujourd’hui, l’AG extraordinaire

Le MO Béjaïa va vivre quarante-huit heures très importantes pour la suite de la saison. Aujourd’hui, se tiendra l’assemblée générale du club qui sera appelée à trancher la question de la direction, objet d’une vive polémique, et vendredi, les Crabes défieront le Paradou dans un match extrêmement important. La famille mobiste s’est mobilisée pour garantir la réussite des deux événements.

Les membres de l’assemblée générale ont été sensibilisés sur les enjeux sportifs qu’ils doivent préserver loin de toute surenchère qui n’a aucun fondement légal et statutaire avec la réunion de ce jour. Les joueurs, eux aussi, ne sont pas restés en marge, puisqu’à travers une déclaration signée par 23 footballeurs sur 24, ils réaffirment leur « soutien au comité provisoire qui reste notre unique interlocuteur... toute autre structure prétendant à ce rôle n’est qu’usurpation et tromperie... » et précisent « nos indemnités ont été intégralement honorées par les responsables de l’entreprise touristique Capri Tour ». Rappelons que, la semaine dernière, l’assemblée générale n’a pu se tenir en raison des troubles provoqués sur la voie publique. Un membre du comité provisoire (Nouredine Leklak) qui a failli être victime d’agression. A la veille de la réunion d’aujourd’hui, le comité provisoire a saisi le ministre de la Jeunesse et des Sports, avec copie au wali, chef de daïra, président de l’APC de Béjaïa, pour stigmatiser « la DJS de Béjaïa qui ne veille pas scrupuleusement au respect de la réglementation, notamment les statuts de l’association ». Le rédacteur du communiqué dénonce le cadre dans lequel s’est déroulée une assemblée générale qui « a désigné dans l’illégalité totale un remplaçant au président partant ». Il est reproché, dans la lettre, au DJS « d’avoir cautionné une pseudo assemblée générale irrégulière en raison de l’absence de ses membres qui ont dénoncé cette usurpation et ce hold-up ». Le directoire veut comprendre pourquoi la DJS laisse faire et exhibe la lettre de démission, en date du 26 octobre 2004, de Rezki Mustapha. Réglementairement, ce dernier ne peut plus se prévaloir du titre de président. Au plan financier, le comité provisoire a régularisé les salaires et une partie de la prime de signature des joueurs.

TEXTE DE : Mourad K.

Salut à tous Tahir1