Culture : MAISON DE LA CULTURE DE BEJAIA

Animation tous azimuts

La Maison de la culture de Béjaïa a conçu un riche programme de soirées musicales et de variétés pour marquer les nuits ramadhanesques de la ville de Yemma Gouraya. Du chaâbi au moderne en passant par le raï et également le rap, la direction de la Maison de la culture en collaboration avec l’association Art et Animation culturelle de jeunes de Béjaïa ont diversifié les veillées musicales pour répondre aux différents goûts du public.
Ces traditionnelles soirées festives du mois sacré ont été entamées par un spectacle pour enfants animé par le duo Toufik et Zahir. La première semaine a vu défiler le groupe rap As des As d’Akbou, cheb Hakim, la troupe folklorique avec Asma Amazigh, Si-Lakhal, Saïd Adnani, Saïd Youcef, Louiza, Amirouche et Abdelakader Bouhi. Une pléiade de chanteurs algériens est également au programme de cette deuxième semaine du mois sacré avec notamment chaba Yamina, Kaci Abdjaoui, Nadia Staïfi et le groupe rap MD. Les familles noctambules bougiotes pourront également retrouver lors de ces soirées du mois de Ramadhan d’autres vedettes de la chanson algérienne à l’image de Mohamed Allaoua (les 18 et 19 octobre), Baâziz, (20 octobre), Malika Doumrane (21 octobre), Hassen Ahres (22 octobre) et le groupe Idhoura avec Kaci et Loualia Boussaâd (23 octobre). Le chanteur engagé Oulahlou, Aldjia, Hassiba Amrouche, Cherif Hamani ou encore le chantre de la chanson kabyle Akli Yahiaten sont attendus à Béjaïa pour de chaudes soirées artistiques lors de cette troisième semaine du mois sacré de Ramadhan. L’affiche la plus alléchante de ces nuits artistiques de Yemma Gouraya est sans aucun doute le grand retour du maître incontestable de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet qui sera encore présent pour deux récitals à la Maison de la culture de Béjaïa. L’auteur de Inad Umghar se produira sur la même scène de la Maison de la culture le 31 octobre et le 1er novembre prochains. (A. Kersani : soir d'algerie)

Allaoua allume “Trissiti” à Béjaïa

C’est aujourd’hui que débarquera enfin, Mohamed Allaoua, le chanteur adulé de la nouvelle génération, à Béjaïa. Allaoua jouit, en effet, d’une grande estime auprès des jeunes des deux sexes et même chez les adultes.
En témoignent ses récents succès notamment l’avant dernier “N’nandalla” et le récent “allô, trissiti”.
L’un comme l’autre se sont vendu comme des petits pains et dans toutes les fêtes célébrées ici où là en Kabylie, il n’y en a certainement pas une ou la voix de Allaoua n’a raisonné. Les disk-jockey ont en effet fait des tubes de Allaoua, des titres privilégiés, que tout le monde a fini par “apprivoiser” et apprécier plus que d’autres, même les succès “non stop” au rythme des fiestas continues ce n’est guère ce qui a manqué sur le marché cet été comme celui de l’an dernier. Mais voilà, on apprécie Allaoua plus que les autres. C’est comme ça, peut-être a-t-il su dès le départ capter cette jeunesse en chantant la JSK. Tout le monde se souvient encore de ce tube en passe de devenir “l'hymne” de la JSK, “Aya vava a chikh”, une chanson qui a fait fureur à sa sortie.
Il faut dire aussi que l’artiste, jeune, a une gueule qui passe bien. Que ce soit dans le sourire ou dans le regard, Allaoua vous sert toujours sa sympathie qui fait qu’on l’aime vite. De plus sa musique est aussi belle. Alors on adore ! Et on a envie de partager avec lui plein de choses. Sur scène il se révèle encore plus attrayant. Il vous attire, il vous aspire presque… C’est un grand fêtard d’un autre genre parce qu’il a cette manie à se défouler, sérieusement. Il veut être professionnel et ça a l’air de bien rouler pour lui. Et on est heureux pour lui. Qu’il réussisse. Et qu’il a surtout dépassé sa maladie qui n’est plus qu’un mauvais souvenir, même s’il doit encore faire attention à son quotidien. Dans sa terrible épreuve, Allaoua a certainement mis beaucoup de courage, de volonté pour tenir bon. Mais il y a aussi cette compassion de ses fans qui ne l’ont jamais abandonné. Ils lui ont été d’un bon soutien aussi. C’est sûr ! A partir d’aujourd’hui il remonte sur la scène pour leur dire merci et leur offrir de son sourire, de sa musique, de son énergie, de la joie, de l’ambiance, bref de la vie. Ce soir donc et demain, les plus gâtés sont les Bougiotes qui l’auront parmi eux. Il est à l’affiche de la maison de la culture de la ville de Béjaïa ce soir et demain pour deux représentations grandiose. Et ça sera le départ pour une grande tournée qui devrait le mener jusqu’en France en mars prochain. En attendant, il sera aussi à la salle El Mougar le 22 octobre prochain, les 23 et 24 à la maison de la culture de Tizi Ouzou et le 29 du même mois à Bordj Bou Arreridj. A noter que Allaoua sera accompagné le long de sa tournée de la nouvelle révélation de la chanson rythmée kabyle, Brahim Medani.

(D. C, la dépèche de kabylie)