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 Rapologie

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maximiliano

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MessageSujet: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:49

[size=18][center][b]Le but de ce Topic est de parler sur le Rap Algérien et International.
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:50

http://rapalgeriendz.free.fr/rap-dz-news/fugi-banlieu-star.zip

Extrait de l'album FUGI : "Banlieue Star"

Blog du Rappeur FUGI : www.salday88.skyblog.com
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:50

Le cri des jeunes Algériens contre la guerre


La guerre civile, la corruption, le marché noir, l’injustice, le chômage: tels sont les thèmes du rap algérien qui cherche à détrôner le raï, plus frivole.

«Ils sont au Loubet / Ils ont des châteaux / Ils osent dire: “nous vivons dans un ghetto” / Il fume la ganja comme un canon, le gars accro / Il a le look gangsta mais a la trouille d’être derrière les barreaux», débitent les quatre membres du groupe Perfect G’s. Cette satire, à la limite de l’auto-parodie involontaire, vise leurs nombreux «collègues» rappeurs qui fréquentent le même coin d’Oran. Et ils ne dépareraient pas dans une banlieue française ou un quartier populaire de New York, avec leurs tenues (hors de prix) vantant les multinationales du sportswear, leurs noms de groupe (Ol’Dirty Shame, Killa Dox, Lord Squad, Black Eyes, The Commission...), leurs pseudos d’artiste (Oddman, N.Fect, MC Ghosto, Flyman, Machine Gun, Vex, Jigy, Baby...).
A Oran, les rappeurs se retrouvent dans un quartier du centre-ville qui accueille depuis des décennies les mouvements branchés de la seconde ville d’Algérie. Ils sont assis sur les bancs de l’avenue Larbi-Tébessi (ex-Loubet), parfois sur la marche d’une boutique au rideau baissé de la rue Mohamed-Khémisti (anciennement Alsace-Lorraine), sans pouvoir se réunir dans les cafés et salons de thé du coin. Les rappeurs oranais traînent là leur après-midi finissant, au gré de leur emploi du temps, occupés souvent par leurs études, quelquefois par de petits emplois, parfois par rien.
La métropole de l’Ouest algérien, dont Khaled est originaire, est le berceau du raï. Mais les rappeurs oranais et les DJ n’apprécient ni l’un, ni l’autre. «Il ne reste plus que des perroquets dans le raï», selon H Rime du groupe MCLP. La jalousie s’installe, à la limite de la haine. Pour eux, ces innombrables chanteurs de raï seraient le véritable obstacle à leur conquête de la planète avec des harangues enflammées débitées à la vitesse de la lumière sur des musiques plus ou moins originales par rapport au rap international: «Dans cette bataille / L’Algérie sera présente / Avec des MC oranais qui chantent / Ils y aura une revanche, on règlera les comptes / Les nerfs chauds comme de l’eau bouillante».
Le raï électrique a déjà 20 ans d’existence et ses pionniers, tous issus des couches sociales les plus modestes, flirtent en cette fin de siècle avec la quarantaine. Les acteurs du hip-hop, eux, sont apparus sur le devant de la scène il y a une dizaine d’années et appartiennent souvent aux classes moyennes.
Aujourd’hui, leur mouvement est national et fait de l’Algérie – alors qu’une petite scène hip-hop pointe le bout de son nez au Maroc voisin – le plus important pays rap du monde arabe et probablement du monde musulman. Pourtant, leur production musicale est encore faible – les ventes tournent en moyenne autour de 10 000 exemplaires pour un album – par rapport au nombre fantastique de groupes.
En 1990, une quarantaine de groupes hip-hop existaient à Oran; ils sont plus de 60 aujourd’hui. D’une soixantaine l’année dernière, ils atteignent maintenant une centaine à Alger, la capitale qui a donné naissance à un phénomène auquel n’échappe plus aucune ville algérienne. Là, les groupes récitent leurs strophes dans un drôle de langage, en adeptes forcenés du «swiching»: ils passent d’une langue à une autre, à une troisième, puis à une quatrième. Dans la même phrase, le français, l’anglais et les deux arabes – le littéral et le dialectal – se télescopent. Ils inventent leur esperanto élastique et ironique: «Hijeb moulant / Hijeb transparent / Hijeb comme un maillot de bain / Hijeb fluo / Hijeb bariolé / Hijeb froissé / Hijeb cabriolet acheté aux Champs-Elysées / Hijeb potable / Hijeb de Malaisie / Hijeb décapotable / Hijeb climatisé».
Aucune image télévisée ne leur échappe: guerres, couche d’ozone, famine, mannequins, cinéma, préservatif, sitcom, pub, hooligans... Tout est évoqué, comparé, détourné dans leurs rimes qu’ils enregistrent à grand-peine dans un vrai studio.
Deux groupes historiques d’Alger, MBS (le Micro brise le silence) et Intik (impec, impeccable, en argot algérois), ont déjà publié en France leurs premiers CD, «Algerap», chez des majors. En juin 2000 est sorti un recueil de quelques formations oranaises, Wahrap (contraction de Wahran, Oran en arabe, et de rap), dont le propos est résumé par le refrain de MCLP: «Militants du microphone nous racontons ce que les yeux voient / Quoi qu’il se passe / Il y en a qui volent / Et d’autres qui peinent». Sur le plan musical, les premiers albums de rap algérien sortis en France, avant la compilation Wahrap, restaient peu originaux et très moyens.
L’accueil plutôt chaleureux réservé en France à ces premières incursions du rap algérien en Occident est surtout dû à sa valeur de témoignage sur les massacres et le marasme social.
Mais le rap algérien a encore du mal à se faire une place dans l’Hexagone où le public est plus attiré par les rappeurs français d’origine algérienne comme Freeman et Imhotep du groupe marseillais IAM, Rimka du collectif 113, ou d’autres provenances, tel Joey Starr du duo NTM qui a d’ailleurs collaboré aux albums des MBS et Intik.
Si l’année dernière, en Algérie, le rap local se résumait à moins d’une dizaine d’enregistrements sur des cassettes de piètre qualité, aujourd’hui, l’édition de produits hip-hop se développe à grande vitesse, traduisant une formidable aspiration d’une grande partie de la jeunesse à s’exprimer. Cela évoque l’essor rapide de la presse écrite lors de la démocratisation politique qui a suivi les émeutes d’octobre 1988. Mais depuis, les désillusions sont passées par là: «Manipulation, agression, déception / Tel est mon créneau pour la journée / Mon seul crime est d’espérer et de rêver», scande le groupe Intik d’Alger, la ville des Hamma Boys, Cause Toujours, K-Libre, Les Messagères, City 16, De-Men ou Tout Passe.
A l’est du pays, à Annaba, Lotfi et Waheb de Double Kanon, considérés comme les meilleurs rappeurs du moment, dénoncent ouvertement les maux qui ravagent l’Algérie: «Ils viennent, ils viennent armés / Diables ou humains / Ils descendent du cimetière juif1 / Aujourd’hui, c’est la razzia / Il n’y a pas de match de foot / Ils viennent de la place d’armes / Portant le drapeau comme dans la guerre du Liban / En haut les gens fuient / La terre est devenue noire». La guerre que se livrent forces de l’ordre et islamistes («les terros», terroristes, en langage rap) est au cœur de ce hip-hop comme la dénonciation de la corruption, des parvenus, du «trabendo» (marché noir), de la haine, de l’injustice, du mal de vivre. Bref, c’est le «Moral à zéro», du nom d’une chanson du groupe historique d’Oran, Vixit: «Des Escobar, des Al Capone, nous en avons chez nous / Nous avons la mafia / Que reste-t-il / Les ingénieurs, les docteurs, les diplômés font des projets pour mendier des cigarettes / Chômeurs, ils tiennent les murs / Economie du marché / On est condamné comme des animaux dans un zoo». Cependant, une nouvelle tendance apparaît: les groupes intègrent davantage les rythmes musicaux de l’Algérie.

De la jeunesse dorée aux milieux pauvres
Parti de la jeunesse dorée qui forgeait ses rimes et affinait son tempo dans des villas cossues, le rap s’est récemment démocratisé et a enflammé les jeunes des milieux pauvres. Le rap algérien rassemble désormais toutes les couches sociales. Les rappeurs du MIA (Made in Algeria) d’Aïn-el-Turck répètent dans un container de leur cité HLM, ceux de Cottages (avec deux t) de Boufarik vendent des légumes et des cigarettes dans la rue, et tout le monde sait que Réda, d’Intik, a dû vendre ses chaussures aux puces d’Alger pour payer la dernière heure d’enregistrement de la première cassette de son groupe. Mais tous s’entendent pour prôner le système D, en bons enfants de l’éducation nationale sans perspective, de l’antenne parabolique sans réalité et de la paupérisation sans issue.
Au début de mai 2000, une trentaine de groupes se sont rencontrés à Mostaganem pour un concours de rap âprement disputé. Le premier prix a été remporté par une formation algéroise. Elle s’appelle SOS.
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:51

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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:51

Le regain de jeunesse et les nouvelles colères du rap algérien


A Alger, de nombreux groupes tentent de s’exprimer malgré le manque d’infrastructures.

Hassan donnerait tout "pour un live au Zénith" ! A cette seule évocation, ses yeux brillent de ferveur. "Ch’Allah !" (diminutif en argot algérois de "Inch’Allah !", "A la grâce de Dieu !"), ajoute-t-il, dans un sourire plein d’espoir. L’avenir dira si KGB, le groupe de rap qu’il a créé, connaîtra un jour le succès. Mais pour cela, "y a pas photo !" : c’est en France qu’il faut aller. Les Hamma Boys, Intik et MBS, les trois groupes fondateurs du rap algérien, n’ont-ils pas montré le chemin ? Après leur éclosion à Alger, dans les années 1990, c’est à Paris ou Marseille qu’ils sont partis chercher majors, distribution et promotion dignes de ce nom.

Sur les trottoirs d’Audun, le quartier central d’Alger où rappeurs et breakdancers de la capitale se donnent rendez-vous l’après-midi, on comprend, bien sûr, que les idoles soient parties, même si on leur en veut un peu. "Dommage qu’on n’entende plus parler d’eux, qu’ils ne reviennent pas de temps à autre donner des concerts par ici. Ce serait l’occasion, en première partie de soirée, de parrainer des jeunes qui ont besoin de se faire connaître !", regrette Zino, l’animateur de l’émission quotidienne "Tapis vert", sur la Chaîne 3 (l’une des deux radios musicales d’Alger, avec Radio Bahdja).

Car c’est bien là que le bât blesse. Les quelque 200 groupes que compte Alger (c’est du moins le chiffre recensé par l’Office national des droits d’auteur, mais ils sont beaucoup plus nombreux en réalité : depuis cinq ans, le chiffre a une croissance exponentielle) peinent à maintenir leur tête hors de l’eau. Ils n’ont pas de local où répéter (à l’exception des maisons de jeunes), pas de studio où enregistrer (à part l’Union Artists et Casbah Rap, mais encore faut-il pouvoir en financer la location : le plus souvent, les rappeurs n’ont d’autre choix que l’autoproduction), pas de scène ou presque où se produire (reste la rue), pas de festival de rap pour se rencontrer.

Du coup, la tentation est grande de "faire du commercial", comme le dénonce DJ Boss, qui, chaque été, anime une émission 100 % hip-hop sur la Chaîne 3. Par exemple, dans le souci de plaire, trouver le bon refrain, mêler au rap les sonorités du raï et des instruments traditionnels du chaâbi - c’est la grande spécificité du rap algérien - et, surtout, éviter les mots qui fâchent.

"Une parodie"

"Les mecs se censurent juste ce qu’il faut pour pouvoir être diffusés sur les ondes, s’irrite Zino. Mais ce n’est pas ça, l’esprit du rap ! Les vrais artistes se passent de la radio pour se faire connaître." Et de critiquer ces jeunes de la "tchitchi" (jeunesse dorée) qui, casquette ou bonnet sur la tête et bouc soigné au menton, se livrent à "une parodie de rap", loin de l’esprit à vif des quartiers et des ghettos.

Rap de la rue ou pas, la révolte pure et dure des années 1990 s’est de toute façon atténuée depuis trois ou quatre ans : le rap politique a cédé la place à un rap plus social, critique mais moins contestataire, tourné vers les problèmes du quotidien. Le temps des "terros" (terroristes) et de la guerre civile révolu, fini les attaques contre la duplicité de l’armée, les chansons sur les disparus.

Aujourd’hui, c’est de chômage, de drogue, de délinquance, du système, de visas, de divorce, de droits de la femme... qu’il est question dans les chansons. Ainsi Reda, le chanteur de City 16 - le groupe qui cartonne sur Alger actuellement, avec près de 3 millions d’albums vendus (des cassettes pour l’essentiel, même si, depuis un an, le CD se démocratise fortement en Algérie) -, dénonce-t-il par exemple, dans son dernier album, El’Adyene, la médecine à deux vitesses qui sévit dans les hôpitaux, réservant aux seuls riches le privilège d’être soignés correctement.

Mais le quartier d’Alger d’où l’on vient reste de loin la source d’inspiration la plus sûre : "Mon quartier, j’en ai besoin, je ne peux pas m’en passer. J’ai grandi là-bas, j’ai souffert là-bas, explique Joe Baturi, originaire de Belcourt (où a grandi Albert Camus), qui a notamment chanté dans le groupe BLD (Belcourt Long Dynasty). Bab el Oued, El Biar..., chacun a sa manière de parler et de voir les choses. C’est ça qui fait la différence, et c’est ça qu’on veut exprimer. Malheureusement, les gens qui restent fidèles à leur hip-hop de rue mettent dix ans minimum avant de sortir leur premier album."

Système D

Dix ans en moyenne, en effet. C’est la durée du parcours du combattant des rappeurs d’Alger. Commencé vers l’âge de 13 ans, il ne touche généralement à sa fin que vers 24, 25 ans. Beaucoup abandonnent en cours de route, éreintés, mais ceux qui ont la foi parviennent au bout, à force de travail et de système D.

Le très prometteur groupe de Bab El Oued La Familia, créé début 2001, répète ainsi dans le sous-sol d’une petite association de proximité, SOS Culture Bab El Oued (là-même où a débuté Intik, en 1997), tandis que les soirées d’improvisation freestyle du bar branché Le Moonlight, dans le haut de la rue Didouche-Mourad, lui offrent autant de galops d’essai avant d’affronter un jour la scène, la vraie. Dans les basses assourdissantes de rythmes R & B et la pénombre des salles étroites et enfumées, toute une adolescence hip-hop s’y donne rendez-vous, des heures entières. Phénomène de mode ? Sans doute. Mais les jeunes le disent volontiers : "On a besoin de s’exprimer. Sinon, c’est l’implosion."

City 16 et La Familia émergent sur disque

Après le départ de ses groupes fondateurs en France, le rap algérien a mis du temps à se trouver. Aujourd’hui, outre Double Kanon, originaire de la ville d’Annaba (à l’est du pays), City 16 est l’un des plus écoutés. Repéré en 2001 par Michel Levy (le producteur de Cheb Mami), le groupe s’apprête à lancer en France, au mois de mai, El’Adyene, son dernier album en date, chez EMI. La Familia a, quant à lui, sorti son premier CD, Lyrique de ouf, en 2003, grâce à Belda Diffusion, éditeur algérois récemment créé qui, spécialisé dans la détection des jeunes talents, diffuse en Algérie des artistes tels que Souad Massi ou les Gnawa Diffusion.

"Les rappeurs algériens ont su travailler. Ils ont beaucoup mûri, évolué musicalement. On sent maintenant qu’ils sont prêts à éclore en France, auprès de la diaspora algérienne", assure Michel Levy, manageur de Cheb Mami. Un signe infaillible de cette affirmation a été la programmation par Skyrock, pour la première fois du 29 décembre 2003 au 2 janvier 2004, d’une semaine "Planète rap" en direct d’Alger.

Source : Le Monde
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:51

Rap algérien


Rapologie Tox1al


Le rap algérien connu une vraie révolution ces dix dernières années, loin est l’époque de Hamidou et son "jaoula fellil", l'auteur du premier morceau officiel du rap algérien en 1985, et qui avait eu un succès très moyen…. Le début des années 90, a marquée l’apparition de groupes rap dans les quatre coins du pays, Alger, Oran et Annaba.

En effet INTIK et M.B.S se sont formés à cette époque, deux groupes qui seront le porte parole d’un rap engagé, protestataire, et revendicateur, un rap en argot algérien, avec un mélange de français facile à comprendre et à reprendre, un rap qui parle de la vie quotidienne des jeunes algériens, avec des textes qui reflètent le malaise de toute une génération leur lassitude, ras-le-bol d’une pays ou le chaumage et la corruption sont monnaie courante, la fatigue d’un gouvernement inerte et d’un profond malaise social. Mais ce rap avait du mal a décollé au milieu d’une époque noir, où le terrorisme régnait, et la peur dominée le peuple.

En 1997 Chérif Aflah producteur reconnu fut séduit par le prestation de M.B.S, et prend le pari de les produire, Ainsi né en dans la même année, le premier album de rap algérien «Ouled El Bahdja» (les enfants de la radieuse), l’album connaît un tel succès (60 000 cassettes vendues en quelques mois), qu’un deuxième opus, «Aouama» (nageurs) sort en novembre 1998.

Ce fut un détonateur pour beaucoup de groupes de rap algérien, enfin ils pouvaient espérer de sortir de l'ombre, après des années de galère, une opportunité était à saisir.

Ce qui fut le cas avec un groupe DOUBLE KANON groupe de Annaba composé de Lotfi et Wahab, ce groupe sortait de nulle part, personne n’en avait entendu parler avant leur 1er album Kamikaz en 1997, un genre tout a fait nouveau, qui se démarqué de INTIK et M.B.S qui s'attaquaient au pouvoir en place, Double Kanon préféraient parler de la vie de tout les jours avec une nouvelle vision de la société décortiquéé de toute part, et des paroles lègères sortie directement de la rue. Le succès fut immédiat, Bnette bladi, Kamikaz, Kavia furent des tubes dont les paroles étaient reprises par tous les jeunes algériens.

La brèche ouverte par M.B.S et exploité par Double Kanon a enfin permis l’explosion d’un art, d’une culture qu’ont ne soupçonné pas, et qui vas prendre sa revanche après des années de silence et de censure.
Aujourd’hui près de 1500 groupes existent, certes peu sont connus, car reste la problématique de la production et des producteurs trop gourmands et ayant une ignorance total du rap, ainsi que les radios D’ETAT limitée dans leurs actions, rendent le travail des artistes de plus en plus difficile… la solution qui fut adopté par quelque uns était de fuir l’Algérie vers l’hexagone pour enfin apparaître au grand public, une chance qui n’est pas donné à tous le monde.

Néanmoins des groupes et des artistes ont pu se faire connaître, grâce a leur travaille acharné et a leur passion démesurée et aussi grâce à Internet et aux mp3 mis gracieusement à télécharger, citons Mamooth de art mur hostil, T.O.X, Lotfi double Kanon, Hamma, l’N fect, SM connection et bien d’autre….
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:52

Lotfi Double Kanon


Rapologie Lotfidoublekanon9at


Biographie:

L'un des premiers groupes de rap d'Algérie a fait son apparition dans la ville d'Annaba au cours de l'année 1996. La disparité des phénomènes sociaux culturels du pays a inspiré le groupe. La jeunesse, le chômage, la corruption, la drogue sont les principaux thèmes ayant inspiré un nouveau style de musique typiquement Algérien nourri du HIP HOP et du R&B. La consécration de Lotfi " DOUBLE KANON " est venue au travers de ces textes qui reflètent les sentiments enfouis profondément dans les esprits d'une jeunesse marginalisée.

Ces chansons sont devenues hymne ayant accroché une masse de gens de tout âge qui cherchait depuis longtemps un moyen d'expression et d'identification propres à elles. Lotfi double canon a ainsi réussi à canaliser toute cette énergie refoulée au fond de la jeunesse algérienne et de l'exprimer par de textes simples et crus du terroir algérien.

Le succès ne tarda pas à venir couronner les efforts d'un groupe plein d'espoir et d'optimisme envers des lendemains meilleurs. En un temps très réduit, le groupe a offert à son public un nombre important d'oeuvres d'une qualité artistique en nette amélioration de titre en titre lui valant une reconnaissance des jeunes et des professionnels du milieu. Depuis 1997, date de la parution de son premier album " KAMIKAZE " à 2002, le groupe a mis sur le marché sept (07) albums, six (06) productions, quatre (04) clips et plusieurs apparitions sur toutes les scènes d'Algérie pour un public de plus en plus nombreux.

Lotfi, cet autodidacte musical est l'auteur compositeur et interprète de ces propres oeuvres. Ses arrangements et ses textes ; il les tire du quotidien de son pays si riche en inspiration. Sa situation sociale de jeune issue d'une famille modeste lui a permis d'être proche des vérités de son public qui reconnaît en lui le porte drapeau d'une jeunesse en proie d'une identité et d'un moyen d'expression libre. " Il ne parle que de ce qu'il voit " est le leitmotiv repris lors de toutes ces interviews. N'a t'on pas dit que: " le poète est le témoin de son temps ".

Lotfi est né le 06/07/1974 à Annaba, d'un père ouvrier est d'une mère au foyer, il a grandi dans une famille modeste composée d'un frère et de deux soeurs. Tous diplômés universitaires. Milieu de création et de motivation qui lui inculqua toute la soif du savoir. Diplômes :
-Baccalauréat série Mathématiques en 1992 à Annaba.
-Ingénieur d'état en géologie 1998 de l'université d'Annaba.

Les revenus modestes de sa famille l'ont motivé à se prendre en charge dés son jeune âge ; c'est pourquoi pour s'offrir son premier instrument " synthétiseur ", il dût se débrouiller des petits boulots d'été. Lotfi réalisa des maquettes avec un matériel très archaïque pour se présenter à la radio locale et se faire connaître dans le milieu artistique.

Son deuxième pas sera son passage sur les scènes Annabi pour présenter au public ce nouveau style de musique Algérien. Le résultat fut immédiat et beaucoup de jeunes s'identifièrent en Lotfi comme porteur de leur message.

Discographie:

- Kamikaz (avec wahab) 1997
- Condamne (avec wahab) 1999
- Kanibal (avec wahab) 1998
- Lakamora v1 (solo) 1999
- Solitaire (waheb solo) 2000
- Kamikas2 (waheb solo) 2002
- Lakamora v2 (solo) 2000
- Breakdance (solo) 2001
- Mrabta hamra (cherif nabil lotfi) douga douga 2001
- Mrabta hamra2 (cherif nabil lotfi) douga douga 2002
- Mrabta hamra3(cherif nabil lotfi) douga douga 2003
- Bad boy (solo) 2002
- Fonklor (lotfi zinou mouna) 2001
- Annaba rap ( lotfi adoula antar baida-clan city .....)2002
- Virus ( ft Hamdi) 2002
- Dangereux (solo) 2003
- Kobaye (solo) 10/2004

Site de Double Kanon : http://www.doublecanon.be/

Rapologie 67gt
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maximiliano

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 8 Avr - 14:52

M.B.S Le Micro Brise le Silence


Rapologie Mbs7ur


Biographie:

MBS, « Le Micro Brise le Silence ", fait parti de ces nouveaux groupes présents sur la scène culturelle et musicale Algérienne. Ces groupes qui offrent une alternative à l’expression de la jeunesse autre, que le rai aujourd’hui en proie à l’usure.

MBS, c’est l’histoire de quatre jeunes algérois passionnés de musique, de rap et de "révolution musicale". M’hand très influencé par le rap français, Red One (redwane) inconditionnel du rap Américain, Yacine spécialiste des arrangements et Rabah issu du groupe " Hamma boys", premier groupe de rap algérien ! Tous les quatre grandissent à Hussein Dey, quartier populaire d’Alger. Ils se rencontrent au lycée et commencent à organiser des concerts hip-hop, dès 1993.

Et MBS ose ! C’est dans un mix unique, que le groupe intègre au son hip-hop urbain, des mélodies traditionnelles, tirées du patrimoine algérien. Leurs textes reflètent le malaise de toute une génération d’algériens, engagés et conscients de leurs problèmes. Leurs couplets sont lourds de sens, et l’ensemble donne une touche exceptionnelle à leur musique qui finit par séduire Chérif Aflah. C’est Rachid Doufaine, artiste et producteur spécialiste de la musique Touareg, qui les présente. Cherif Aflah craque immédiatement sur le son de MBS, prend le pari de les produire et c’est parti ! Ainsi né en 1997, le premier album de rap algérien « Ouled El Bahdja » (les enfants de la radieuse), signé MBS. L’album connaît un tel succès (60 000 cassettes vendues en quelques mois), qu’un deuxième opus, « Aouama » (nageurs) sort en novembre 1998.

Après un très fort engouement du public sur le territoire national, M’hand, Red One, Yacine et Rabah ne s’arrêtent pas là ! Invités par Beur FM à participer au concert « L’Algérie à Paris », ils "mettent le feu" au Zénith, le 1er novembre 1998. A leur côtés, Cheb Yazid, Khaled et Cheb Mami.

Un troisième album, « Le Micro Brise Le Silence », voit le jour en Novembre 1999. Production plus étoffée, MBS s’est discipliné, a appris à maîtriser ses pulsions, ses sentiments. La musique de MBS véhicule les aspirations d’une jeunesse qui ne cesse de crier son désespoir, les massacres et les abus de l’armée, le chômage...

Conscients de la chance qu’ils ont eu de sortir indemnes d’Algérie, les quatre artistes restent fidèles à leurs engagements, tant musicaux que militants. C’est beau la constance !
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Morad

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptyDim 9 Avr - 21:03

Saha Agma
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Morad

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptyLun 26 Fév - 1:50

Lotfi est vraiment un bon rappeur, j'aime beaucoup !!!
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boulevard boy

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptyLun 26 Fév - 23:44

pour moi le meilleure c'est Fugi
il est trop génial ce mec
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Morad

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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie EmptySam 3 Mar - 15:45

Si tu as des chansons de lui, donnes nous des liens
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MessageSujet: Re: Rapologie   Rapologie Empty

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