Champion's league 1/8 emes de Finale [2005/2006]

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L'OL rêve tout hau

Lyon conserve ses bonnes habitudes. Comme en 2004 et 2005, l'OL disputera les quarts de finale de la Ligue des champions, stade auquel il avait coincé ces deux dernières années. Mais cette fois, le quadruple champion de France ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

Lyon n'est pas champion d'Europe. Pas encore. Peut-être ne le sera-t-il jamais, d'ailleurs. Mais au moins l'OL est-il toujours en course pour cette 51e édition de la plus prestigieuse compétition continentale. Tout le monde ne peut plus en dire autant. Rien que mercredi soir, quatre anciens vainqueurs, totalisant pas moins de 19 trophées, sont passés à la trappe, dont le grand Real, le non moins grand Bayern et le tenant du titre, Liverpool. Ils ont rejoint au terminus des prétentieux le nouveau (très) riche Chelsea, autre sérieux prétendant à la couronne.

Un tout petit peu plus modestement, Lyon s'est chargé d'écarter le PSV, et son unique sacre, en 1988. Mais personne n'était mieux à même d'accomplir cette tâche que l'OL, un an après l'amère élimination en quart de finale. La victime s'est muée en bourreau. "On a lavé quelque chose qu'on avait au fond de la gorge avec le PSV", lance Jean-Michel Aulas, pas le moins contrarié par cette sortie sans défaite, aux tirs au but, au printemps 2005. Le patron du quadruple champion de France avait parlé "d'élimination interdite" au sujet de cette revanche. Ses joueurs ne l'ont pas déçu.

Gerland est gâté

En vérité, il ne risquait pas grand chose. Ce Lyon là possède aujourd'hui trop de talent et de maîtrise pour trébucher sur pareil obstacle. Même si le PSV n'est pas le premier venu, il manquait de maturité pour rivaliser. Mais le mérite de l'OL fut de ne pas se contenter de gérer, ajoutant la manière, et quelle manière, au résultat brut. Quatre buts, du jeu, du spectacle, Gerland a été gâté. "Je suis satisfait du résultat mais aussi de la qualité extraordinaire du jeu produit par moments, poursuit le président Aulas. On a montré de l'efficacité et de la puissance aussi."

Un enthousiasme partagé par l'ensemble de ses troupes. " C'était une folle soirée", s'emballe Florent Malouda. "On nous parlait de gérer cette rencontre mais on a montré qu'on tenait à aller de l'avant, renchérit Grégory Coupet. On a très bien joué: sérieux derrière, efficace devant et on a produit du jeu ." Et Juninho d'ajouter: "On a fait un très grand match. Ça démontre la force collective de notre équipe. Nous avons une équipe pour aller de l'avant, pour marquer des buts et en Ligue des champions, nos adversaires jouent plus le jeu."

Un chapitre de plus?

Voilà donc l'Olympique Lyonnais en quart de finale pour la troisième année consécutive. La statistique est tout sauf anecdotique. Sur les trois dernières éditions, seul le Milan AC a été lui aussi présent systématiquement dans le Top 8. "Etre en quarts de finale pour la troisième fois d'affilée, oui, c'est magnifique. Ça veut forcément dire quelque chose", souligne Juninho. Ce quelque chose, c'est la conviction que, désormais, Lyon, respecté et redouté, compte au plus haut niveau européen. Il fait partie du gratin.

Reste maintenant à franchir un cap supplémentaire, ce que les Gones n'ont pas su faire en 2004 et 2005, cédant devant Porto puis Eindhoven. Le Lyon version 2006 est plus fort que des devancières. A n'en pas douter. D'où le sentiment, très répandu dans le vestiaire lyonnais, que l'histoire, cette fois, pourrait se prolonger d'un ou deux chapitres. "Ce match ouvre la voie à une grande aventure , assure Aulas. Ils sont partis pour marquer les esprits. C'est la démonstration qu'on est capable de réaliser n'importe quel exploit. "

Juninho: "Ne pas trop s'enflammer"

N'importe lequel? On ne suivra pas, en tout cas pas encore, le grand manitou lyonnais sur ce dernier point. Le fait que son OL ait laminé, même fort joliment, un PSV à 10 pendant une heure, n'autorise pas forcément à penser que le champion de France soit encore prêt à terrasser le Barça de Ronaldinho, par exemple. La chose est possible, mais pas certaine. "Je pense qu'on peut gagner contre n'importe quelle équipe mais il ne faut pas trop s'enflammer", tempère ainsi Juninho. Voilà d'ailleurs peut-être ce qui manque pour ancrer pour de bon les Lyonnais dans la conscience collective du football français. Un exploit contre un nom ronflant et une équipe de stars, dans une confrontation directe.

Depuis qu'il tutoie les sommets européens, l'OL a certes battu le Bayern ou le Real, pour ne citer qu'eux. Mais toujours en phase de poules, ce qui, quo'n le veuille ou non, atténue la portée de l'exploit. En 2004 et 2005, à partir des huitièmes de finale, là où s'écrit vraiment la grande histoire, il a écarté la Real Sociedad et le Werder, chutant contre Porto et le PSV. Il lui manque encore son PSG-Real, son OM-Milan. "On va aller au tirage au sort avec l'envie de tomber contre n'importe laquelle des équipes", conclut JMA. L'OL se sent prêt pour aller plus haut. Il brûle de le montrer. Et nous de voir ça.

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Le Real à genoux

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Battu à domicile, le Real Madrid était condamné à l'exploit à Arsenal en huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions. Les Merengues n'ont jamais été en mesure d'inverser la tendance et laissent les Gunners, plus combattifs et supérieurs physiquement, se hisser logiquement en quarts.

ARSENAL - REAL MADRID : 0-0 (1-0)

Vaincus à Santiago Bernabeu, les Madrilènes étaient dos au mur à l'heure de se rendre dans le temple d'Arsenal. Les Merengues avaient conscience qu'ils devaient, le temps d'un match, mettre de côté les différents apparus au cours des dernières semaines au sein de l'effectif. Lopez Caro décidait d'aligner une équipe ultra-offensive, disposée en 4-1-3-2 avec notamment la fameuse doublette Ronaldo-Raul de retour aux avant-postes.

Première période : Un Real étouffé physiquement

Au cours des premières minutes, le dispositif du Real Madrid donnait le sentiment de pouvoir tout renverser sur son passage. Très agressifs dans les duels, auteur d'un pressing très haut, Zidane et ses coéquipiers entamaient le match pied au plancher, étouffant littéralement les Gunners devant leur but. Ronaldo, parfaitement alerté par le meneur de l'équipe de France, Roberto Carlos, d'une frappe de 25 mètres, étaient à deux doigts de réduire au silence les supporters bouillants d'Highbury mais leurs tentatives étaient soit repoussée par Lehmann (3e) soit non-cadrée (4e).

Cette entame euphorique allait s'avérer sans suite. Très vite, les Madrilènes retrouvaient leurs fantômes. Dominés physiquement, faisant preuve d'un manque de combativité et d'une nonchalance flagrante, les joueurs du Real étaient incapables de tenir la cadence plus d'un quart d'heure et laissaient le monopole du ballon à Arsenal tout au long de la fin de la première période.

Profitant des nombreuses espaces au coeur de la défense du Real, les troupes de Wenger faisaient étalage de leur maîtrise technique, multipliant les actions à une touche de balle. Leur vitesse d'exécution mettait à plusieurs reprises l'arrière-garde madrilène au supplice notamment par l'intermédiaire de Fabregas (19e), Henry (42e), présent aux quatre coins du terrain, et surtout Reyes dont la frappe, au terme d'un contre mené tambour battant, finissait sa course sur la barre (44e).

Seconde période : Le Real sans solution

Bousculés pendant une demi-heure, les troupes du nouveau président Martin montraient un visage plus alléchant en début de seconde période. Dans le sillage de Raul et Salgado, ils retrouvaient un semblant d'enthousiasme et signait cinq minutes de feu. Raul trouvait le poteau (60e), Gravesen propulsait une frappe de peu au-dessus (62e), Ronaldo plaçait une bonne tête à côté (63e). Un manque d'efficacité notable qui allait s'avérer rédhibitoire.

Malgré les entrées successives de Robinho et Cassano, la puissance physique d'Arsenal faisait une nouvelle fois la différence au cours du dernier quart d'heure. La défense inédite des Gunners autour de Senderos repoussait sans forcer les derniers essais madrilènes alors que l'armada tricolore, menée par Henry (73e, 76e) et Pirès (90e), était tout près d'offrir la victoire (0-0).

Pour la deuxième année consécutive, le Real chute dès les huitièmes de finale alors que la formation de Wenger poursuit sa saison paradoxale, cauchemardesque sur le plan nationale, et impressionnante en Ligue des Champions.

LA DECLA : Arsène Wenger (manageur d'Arsenal) :

"Je suis très heureux d'être qualifié évidemment, mais je pense aussi que c'était une grande nuit pour le football. Si vous m'aviez dit que nous jouerions deux fois le Real sans encaisser de buts... C'est la preuve que le football peut proposer des surprises. Ce soir, quelque chose s'est passé. On rebâtit depuis deux mois. On a montré du caractère, de la détermination. L'engagement d'Henry en dit plus long que toutes les négociations (sur son envie de rester). A l'aller, le Real n'était peut-être pas à son meilleur niveau. On les supris. Mais ce soir, c'était une très bonne équipe du Real. Ca doit nous donner confiance. C'est une performance d'équipe."

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Benfica réussit l'exploit

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Après avoir remporté le match aller (1-0), les Portugais ont encore été très réalistes et se sont imposés à Liverpool (0-2), en 8eme de finale retour de la Ligue des Champions. Pour la 1ère fois de son histoire, le club lisboète élimine les Reds et va donc disputer les quarts de finale de la C1.

LIVERPOOL-BENFICA: 0-2
Buts: Simao (36e) et Miccoli (88e) pour Benfica

Première période: L'exploit de Simao

Le signe indien est vaincu. Jamais, lors de leurs trois affrontements en Coupe d'Europe, Benfica n'était parvenu à éliminer Liverpool. C'est chose faite à l'issue de deux parties durant lesquelles les Lisboètes ont été assez largement dominés mais ultra-réalistes. Un réalisme qui sort le tenant du titre de la scène européenne. Benfica se présente à Anfield dans un dispositif offensif mais doit subir la pression des Reds, dominateurs durant ces quarante-cinq premières minutes.

Après deux alertes timides (2e, 5e), les troupes de Benitez prennent progressivement l'ascendant et Crouch, contré par un tacle, trouve le montant gauche de Moretto. Le corner amène une nouvelle frayeur au portier du Benfica, le cuir passant à quelques centimètres du cadre (12e). Liverpool continue son assaut devant les cages de Benfica mais doit patienter quelques minutes pour se procurer une belle occasion de mettre les compteurs à zéro: bien servi au second poteau, Luis Garcia, sur son mauvais pied, envoie le cuir dans les tribunes au lieu d'ajuster Moretto (20e).

Il faut patienter jusqu'à la 24e minute pour assister au premier tir des visiteurs par Beto, sans souci pour Reina, alors que Liverpool aurait pu ouvrir le score sur son dixième tir avec plus de réalisme de la part de Crouch, qui bute sur Moretto après un caviar de Gerrard (26e). A la demi-heure de jeu, le champion en titre se livre toujours autant, ce qui libère des espaces pour les joueurs de Lisbonne: Geovanni exécute un superbe enchainement mais sa volée est repoussée par la transversale (31e), avant que Robert n'écrase trop sa tentative (34e).

Benfica prend l'avantage deux minutes plus tard sur une merveille de frappe de son capitaine, Simao, qui trouve la lucarne des vingt mètres (1-0, 36e). Liverpool prend un coup au moral, devant maintenant inscrire trois buts, ce qu'il n'a réussi à faire qu'à deux reprises en Premiership à Anfield. Le réalisme lisboète contraste avec les nombreuses opportunités ratées des Reds, malchanceux juste avant le repos sur une tête de Carragher qui heurte le poteau (45e), alors que Beto n'était pas loin de tromper son propre gardien la minute précédente (44e).

Seconde période: Liverpool n'y arrive pas

Malgré leur difficultés à marquer deux fois au cours d'un même match (ce qu'ils n'ont pas fait depuis la fin janvier en Cup), les Reds sont conscients de leur capacité à trouver les filets trois fois en seconde période, comme face à Milan en finale de la précédente édition. Ils poussent donc dès le retour des vestiaires. Malgré une possession de balle largement en leur faveur, les locaux n'inquiètent Benfica qu'au bout d'une dizaine de minutes, lorsque Gerrard envoie une reprise de volée pas très loin du cadre (54e). Celle de Xabi Alonso, somptueuse, force Moretto à exécuter une belle parade pour enlever le cuir de la lucarne (57e). Alors que Morientes est presque transparent, Gerrard est partout en seconde période mais trop court sur une passe en profondeur de Kewell pour devancer le portier lisboète (63e).

Le capitaine des Reds centre à son tour devant le but pour Luis Garcia, lui aussi trop juste du bout du pied (68e), puis sur la tête de Crouch (71e) et celle de Carragher (75e). Les entrées en jeu de Fowler et Cissé ne changent rien, et Liverpool compte toujours sur Gerrard pour faire la différence. Mais l'âme du club de la Mersey ne peut pas toujours tout réussir seul; son coup franc (77e) ou son tir rasant (86e) finissent de peu hors du cadre.

La chance n'est pas de son côté, à l'inverse de Miccoli, entré en jeu à moins d'un quart d'heure de la fin. Le contrôle raté de l'Italien lui permet finalement d'exécuter une bicyclette à bout portant pour amplifier le succès (2-0, 88e). Le match est plié. Après Chelsea en Premiership, Benfica est seulement le deuxième club à venir s'imposer à Anfield. Privés de Nuno Gomes pour le quart de finale aller, les Lisboètes peuvent s'appuyer sur un bon présage: à chaque fois, le vainqueur de cette double-confrontation est allé en finale. Jusqu'à présent, c'était Liverpool.

LA DECLA : Rafael Benitez (entraîneur de Liverpool)

"Si vous analysez l'ensemble du match, c'est très clair: nous nous sommes créés des occasions que nous n'avons pas transformées. Puis, nous avons concédé un but et tout a changé. On devait attaquer et eux pouvaient contre-attaquer. On était très confiants avant le match, je l'ai vu dans le regard des joueurs, mais ça n'a pas suffi."

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Milan était irrésistible

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Les Milanais n'ont rien laissé au hasard pour se qualifier. Après le nul obtenu à Munich, ils ont joué l'offensive de bout en bout avec une réussite et une maîtrise parfaites. En face, le Bayern s'est effondré et a encaissé l'une des plus sévères défaites (4-1) de sa carrière en Ligue des Champions.

MILAN AC - BAYERN MUNICH : 4-1 (1-1)
Buts: Inzaghi (8e, 46e), Shevchenko (25e) et Kakà (58e) pour Milan, Ismaël (35e) pour le Bayern

Première période: En deux temps

Milan part avec presque toutes les cartes en main dans ce huitième de finale retour. Le nul (1-1) décroché à l'Allianz Arena de Munich oblige les Allemands à marquer au moins un but pour poursuivre vers les quarts. Mais le Milan n'entend pas jouer le 0-0 et se montre d'emblée offensif. Après quelques montées, Serginho trouve Inzaghi au second poteau, lequel claque une tête croisée imparable et ouvre le score après seulement huit minutes (1-0). L'affaire devient délicate pour le Bayern. D'autant qu'à la 22e, Ismaël accroche Inzaghi dans la surface. Le penalty est sans appel. Mais stupeur à San Siro, Shevchenko rate le cadre lors de son tir (23e).

Le meilleur buteur de la Ligue des Champions se rattrape deux minutes plus tard. Servi par Stam au premier poteau, il place une nouvelle tête que Kahn voit mourir dans ses filets (2-0, 25e). Le Bayern doit désormais marquer deux fois. Or les Munichois peinent à développer leur jeu et ne parviennent pas à approcher la surface milanaise. Sauf sur coups de pieds arrêtés. Et sur un coup-franc de Schweinsteiger, Dida repousse dans les pieds d'Ismaël en embuscade, lequel marque en force et relance le Bayern (35e, 2-1). Munich met alors un coup d'accélérateur: un but suffit pour les quarts. Ballack est d'ailleurs tout près de l'inscrire sur une magnifique tête à bout portant mais Dida sort un réflexe de classe internationale et sauve les siens (43e).

Seconde période: Munich sombre

Le suspens est intense quand les joueurs font leur retour sur la pelouse. Ce sera de courte durée. Serginho, l'un des meilleurs de cette rencontre, déborde côté gauche et centre pour Inzaghi devant le point de penalty. Ismaël intercepte, Lizarazu détourne involontairement le ballon, qui fini sur pied d'Inzaghi. L'attaquant milanais se redonne le cuir sur la tête et trompe Kahn pour la deuxième fois de la soirée (46e, 3-1). Le Bayern revient donc encore un pas en arrière avec toujours deux buts à marquer. Dans un contexte difficile tant la défense se montre fébrile, et tant les attaquants sont privés de ballon.

Alors que Munich pousse, Milan joue les contres. Sur l'un d'entre eux, Kakà s'échappe seul côté droit, perce, fixe Kahn et le fusille en plaçant la balle sous la transversale (58e, 4-1). C'est le but du KO! Il en faudrait désormais trois en une demi-heure. Sans en prendre. Au cours des vingt minutes suivantes, les joueurs du Bayern tenteront tout mais rateront tout autant. D'ailleurs, au final, la réussite est sans appel : les Allemands marqueront un but pour vingt-et-un tirs, alors que les Milanais n'en auront besoin que de douze pour en marquer quatre. Le Bayern, maudit et maladroit s'effondre en toute fin de rencontre. Laissant Milan filer tranquillement vers les quarts de finale de cette Ligue des Champions.

LA DECLA : Filippo Inzaghi (auteur de 2 des 4 buts de Milan)

"J'ai de la chance de jouer dans une grande équipe et c'est merveilleux de voir Milan jouer de la sorte. Je n'aurais pas pu marquer les buts sans l'aide de mes coéquipiers. (sur ses chances d'aller au Mondial) Je vais juste continuer de faire ce que j'ai à faire et c'est au patron (Marcello Lippi, le sélectionneur italien) de faire ses choix."

Bonne performance des joueurs de l'OL hier soir! dommage que le brésilien Juninheo ne jouera pas le match aller des 1/4 de final après le carton d'hier...

Le pauvre Réal, une saison vièrge encore.

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Henry : "Encore loin"

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Thierry Henry, le capitaine français d'Arsenal, se montrait ravi de la qualification mercredi de son équipe pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du Real Madrid (1-0, 0-0), mais soulignait qu'elle était "encore loin du compte", c'est à dire du trophée.

C'est un grand soir pour Arsenal...

Thierry Henry : C'est un grand soir, mais on n'a encore rien gagné. On doit rester tranquille. On a un match très important dimanche (en Championnat face à Liverpool). Mais ça montre que quand on se donne à fond et qu'on joue en équipe, tout est possible. On nous a montrés du doigt car on prenait des buts qu'on donnait, ou du moins qu'on aurait pu éviter. Et là, en deux matches face au Real, on n'encaisse aucun but. On est passé, mais on est encore loin du compte. On verra avec le tirage vendredi.

Auparavant, Arsenal brillait en Championnat et rarement en C1. Comment expliquer ce changement?

T.H : Si j'en savais les raisons, ça serait plus facile. On n'a pas pris un but en C1 depuis Thoune, je crois (en fait à l'Ajax Amsterdam lors de la 2e journée, 1-2). On ne sait pas. Il se passe des choses incroyables dans le football. Le but de la Juventus hier (mardi face au Werder Brême: sur un ballon relâché par le gardien allemand) par exemple. On ne peut pas tout expliquer. On est la dernière équipe anglaise en course. Cela aussi c'est paradoxal. Si on regarde les dernières équipes qui sont allées en finale de C1, ça laisse à réfléchir. Mais pour y arriver, il faut se donner à fond.

Vous pourriez retrouver en quarts de finale Lyon. Que pensez-vous de l'OL?

T.H : Pour moi, Lyon sur les dernières années a montré qu'elle était l'une des meilleures équipes d'Europe. C'est un des favoris de la compétition. Je les ai toujours vus bien jouer partout. L'an passé, ils avaient manqué de réussite face au PSV (Eindhoven). Je tire mon chapeau à (Jean-Michel) Aulas (le président de Lyon). Au début, on rigolait de lui. Aujourd'hui, on rigole moins. C'est une très grande équipe de football, on ne bat pas le PSV 4-0 comme ça par hasard.

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Miracle pour la Juve

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La Juve revient de l'enfer. Malmenés tout au long de la rencontre par le pressing imposé par le Werder Brême, les Bianconeri ont arraché la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions dans les dernières secondes à la suite d'une terrible erreur du portier allemand, Wiese (2-1).

JUVENTUS TURIN - WERDER BREME : 2-1
Buts : Trezeguet (66e) et Emerson (89e) pour la Juve - Micoud (13e) pour le Werder

Première période : Une copie sans-faute du Werder

"Nous ne pouvons pas jouer le match nul, nous viserons donc la victoire en Italie". Torsten Frings et ses coéquipiers avaient prévenu et ont parfaitement tenu leur promesse. Le Werder Brême a abordé le quart de finale retour de la Ligue des Champions sans aucun complexe et pratiqué sans surprise un football total, tourné vers l'offensive en exerçant un pressing très haut pour gêner la construction turinoise. Nullement perturbés par l'ambiance du Stadio Delle Alpi, les hommes de Thomas Schaaf signaient un début de match quasi-parfait, perturbant même la relance de la Juventus jusque dans les 20 mètres adverses. Une entame sans faute très rapidement récompensée. A la suite d'une magnifique action à une touche de balle, Micoud, servi en profondeur par Klasnic, venait battre Buffon d'une balle piquée (0-1, 13e).

Peu habituée à affronter des équipes évoluant si haut, la Juve était méconnaissable au cours de la première période. Pressées au quatre coins du terrain, les troupes de Capello, régulièrement prises au piège du hors-jeu, étaient incapables de poser leur jeu et ne mettaient à contribution le gardien adverse que sur coups de pied arrêtés ou sur des mésententes de la défense allemande. Impeccable tout au long du match, Naldo était ainsi tout près de tromper son propre portier de la tête avant que tour à tour, Nedved et Emerson ne butent sur un Wiese impeccable (45e+1).

Seconde période : Wiese envoie la Juve en quart

Secoués par Capello à la pause, les Turinois revenaient sur le terrain avec de toutes nouvelles intentions. En moins de 5 minutes, les Bianconeri se montraient plus dangereux qu'au cours de toute la première période. Profitant d'un Werder apathique, Ibrahimovic (46e), Nedved (47e, 49e) et Trezeguet (50e) se mettaient en évidence d'entrée avant que les Brêmois ne retrouvent leurs esprits.

Bénéficiant des nombreux espaces au coeur de la défense de la Juve, les hommes de Thomas Schaaf faisaient étalage de leur qualité technique. De une-deux en jeu en triangle pratiqués à grande vitesse, la formation allemande exploitait des brèches inhabituelles dans l'arrière-garde turinoise pour s'approcher à plusieurs reprises des cages de Buffon par l'intermédiaire de Micoud (52e) et Borowski (54e). Mais à trop jouer, le Werder s'exposait aux contres et sur l'un d'eux, Trezeguet sortait vainqueur de son duel face à Wiese (1-1, 66e).

Revenue à égalité, la Juve n'avait pourtrant fait que la moitié du chemin. Dans l'obligation de pousser, les Bianconeri ne se procuraient que de très rares occasions. Alors que tout espoir de qualification s'amenuisait au fil des minutes, le salut venait de Wiese. Coupable d'une terrible erreur sur un centre de Nedved, il relâchait le ballon dans les pieds d'Emerson qui n'avait plus qu'à pousser le cuir dans le but vide (2-1, 89e). Un but synonyme de la qualification pour les quarts de finale, un verdict terrible pour un Werder qui méritait mieux.

LA DECLA :Tim Wiese (gardien du Werder Brême)

"Je ne comprends toujours pas ce qui m'est arrivé. C'est incroyable: tu arrêtes tous les ballons et, à la fin, tu commets une faute de débutant. Le genre de faute qui ne t'arrive qu'une fois dans ta vie de gardien de but".

le pauvre gardien, qui était excellent avant cette imprévue bétise!!!

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Villarreal, première !

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Grâce à un match nul face aux Glasgow Rangers(1-1), Villarreal se qualifie en quart de finale de la Ligue des Champions pour la première fois de son histoire. Les Espagnols se sont fait peur en réalisant une petite première période avant de faire l'essentiel en revenant au score en seconde période.

VILLARREAL - GLASGOW RANGERS : 1-1
Buts : Arruabarrena (49e) pour Villarreal et Lovenkrands (12e) pour les Ranger

Première période : Lovenkrands frappe encore

Après avoir évité la défaite au courage au match aller en fin de rencontre (2-2), les Rangers attaquent ce match retour en effectuant un pressing permanent pour gêner Villarreal et empêcher les Espagnols de développer leur jeu plus technique. Dans l'obligation de marquer pour se qualifier, les visiteurs tentent rapidement leur chance de loin mais Burke (1e) et Namouchi (3e) ne trouvent pas le cadre. Puis sur une belle combinaison en attaque, Buffel, le remplaçant de Prso suspendu, oblige le gardien de Villarreal au premier arrêt du match (7e). Impeccable sur cette action, Viera se montre ensuite moins à l'aise sur une prise de balle apparemment facile. Le ballon revient en jeu pour le plat du pied droit de Lovenkrands qui ouvre le score pour les Glasgow Rangers (0-1). Déjà buteur au match aller, le Danois permet ainsi à son équipe d'être qualifiée à ce moment de la rencontre.

De son côté, Villarreal a vraiment du mal à faire le jeu et court la majeure partie du temps après le ballon. La première incursion de Riquelme dans la surface écossaise se termine par une superbe intervention de Julien Rodriguez (17e). Mise en confiance par son but d'avance, l'équipe d'Alex McLeish gère tranquillement la fin de cette première période. C'est ce moment que choisit Diego Forlan pour se créer la première occasion nette du match pour Villarreal. Lancé seul en contre, l'Argentin, déjà buteur à deux reprises en Ligue des Champions, voit son tir contré par Waterreus grâce à une parade exceptionnelle (41e). Mais à la mi-temps, ce sont bien les visiteurs qui tiennent leur qualification.

Seconde période : Villarreal à l'arraché

A la reprise, Manuel Pelligrini, le coach de Villarreal, fait rentrer Guillermo Franco et Hector Font pour donner plus de mouvement offensif à son équipe. Et la réaction des locaux ne tarde pas à se concrétiser. Sur un ballon en profondeur de Riquelme, Forlan s'infiltre dans la surface avant d'adresser un centre en retrait qui trouve victorieusement Arruabarrena tout seul au second poteau (1-1, 49e). Cette égalisation qualifie alors Villarreal à quarante minutes de la fin. Mais les Rangers ne se laissent pas abattre et Kyrgiakos n'est pas loin de redonner l'avantage à son équipe mais sa reprise du pied gauche dans un angle fermé ne trouve pas le cadre (54e). Guillermo Franco, très présent au sein de l'attaque espagnole, se distingue ensuite à deux reprises. A bout portant, le Mexicain reprend le ballon de volée à bout portant sur une remise de Forlan, mais Waterreus s'interpose (65e). Encore déterminant, le portier des Rangers doit capter une tête pas assez appuyée de Franco (68e).

A un quart d'heure de la fin, Chris Boyd tente une talonnade qui surprend toute la défense de Villarreal mais le ballon passe devant le but de Viera sans trouver preneur (75e). Les Rangers n'ont besoin que d'un but pour se qualifier et jettent leurs dernières forces dans la bataille, soutenus par leurs 5000 supporters qui ont fait le déplacement. Un gros cafouillage devant la cage de Villarreal n'est pas loin de leur offrir satisfaction (82e) mais Viera se sacrifie pour repousser le ballon. Malgré le pressing brouillon des Rangers, Villarreal se procure la dernière occasion de ce match que Franco vendange allégrement (90e+6). Grâce aux deux buts marqués à l'extérieur, Villarreal se qualifie en quart de finale de la Ligue des Champions. Pour une première participation en C1, les Espagnols ne font pas les choses à moitié. D'autant qu'ils n'ont toujours pas perdu dans cette compétition...

LA DECLA : Manuel Pellegrini (entraîneur chilien de Villarreal)

"Le rêve de voir Villarreal poursuivre la compétition est justifié par ce qu'a fait l'équipe. Nous voilà en quarts sans avoir perdu de match et nous ferons face au prochain tour qualificatif avec notre espoir et notre conviction que nous pouvons continuer à faire de grandes choses".

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maximiliano a écrit:: le pauvre gardien, qui était excellent avant cette imprévue bétise!!!

oui mes c ça le football

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